L’oubli épistémologique: Les ancrages du savoir dans l’histoire culturelle

pages: 5-18

Authors

  • Maja Breznik Faculté de la Philosophie, Université de Ljubljana

DOI:

https://doi.org/10.2298/FID1304005B

Abstract

L’acte constitutif de l’histoire culturelle contemporaine était la coupure avec les presuppositions épistémologiques et méthodologiques de l’histoire économique et sociale. Le champ nouveau de l’historiographie, rompant avec »la tradition historiographique«, s’est fondé sur le nouveau »matérialisme« et sur la théorie de la réprésentation. Une question inquiétante cepandant s’impose: dans quelle mesure les conceptualisations et les méthodologies de l’histoire contemporaine ne sont que costumes nouveaux pour vieux engagements de l’histoire? Le matérialisme nouveau ne déguise-t-il pas la vieille pratique des historiens de rassembler des »faits«? La théorie de la réprésentation ne déguise-t-elle pas l’idée des méntalités? Si la réponse est affirmatif, il faut poser une nouvelle question: Les grandes luttes dans le champ de l’histoire ne sont-elles pas des stratégies d’oubli qui essaient d’effacer la mémoire de l’historiographie recente et de ses effets cognitifs? Keywords: histoire économique et sociale, théorie de la réprésentation, nouveau matérialisme, stratégies d’oubli

Published

12.12.2013

How to Cite

Breznik, M. (2013) “L’oubli épistémologique: Les ancrages du savoir dans l’histoire culturelle: pages: 5-18”, Filozofija i društvo/Philosophy and Society. Belgrade, Serbia, 24(4). doi: 10.2298/FID1304005B.

Issue

Section

STUDIES AND ARTICLES